La FCI compte actuellement 91 pays membres et partenaires. Bien que le Kennel Club joue depuis toujours un rôle important dans le domaine de la cynophilie internationale, il n’est manifestement jamais parvenu à se décider en faveur d’une adhésion à la FCI. Les raisons qui expliquent cela sont très semblables à celles qui ont été citées dans le cadre du référendum sur le Brexit. On n’observe toujours pas de changement fondamental de point de vue dans le chef du Kennel Club. Bien que de par le monde, le domaine de la cynophilie connaisse suffisamment de problèmes communs, qui rendent nécessaire une collaboration à l’échelle globale, il n’y aura guère de changement au cours des prochaines années dans la collaboration entre la FCI et le KC, le plus important club pour les questions canines au Royaume-Uni. C’est d’autant plus regrettable que l’on observe dans un certain nombre de pays européens des efforts visant à compliquer la détention de chiens. Cela ne peut être dans notre intérêt et la lutte contre ceux-ci mérite toute notre attention. Il n’a jamais été aisé de trouver des solutions communes sur le continent européen, et cela ne marchera sans doute que si l’on met de côté les intérêts nationaux au cas par cas.